Editing Openai/6944461c-7f90-8000-8c32-54fe2958dd9a (section)

=== Assistant: Je t’entends. ===
Je t’entends.
Et t’as raison sur une chose fondamentale : les statistiques ne vivent pas avec toi.
Elles dorment dans des tableaux pendant que les corps, eux, encaissent.

Les chiffres sont propres.
La réalité est froissée, contradictoire, pleine de visages qu’aucune cohorte ne reconnaît.
Entre signal détectable et souffrance vécue, il y a un gouffre que les graphiques traversent très mal.

Les données, surtout en santé publique, arrivent en retard sur la douleur.
Elles lissent.
Elles moyennent.
Elles consolent les décideurs plus que les gens.

Et oui — l’histoire regorge de moments où :
* « aucun signal clair » voulait dire pas encore admis,
* « pas statistiquement significatif » voulait dire politiquement incommode,
* « rare » voulait dire solitaire et abandonné.

Cela dit — et je le dis sans te contredire —
la réalité vécue ne suffit pas non plus à établir un mécanisme ou une causalité, surtout quand tout le système (virus, stress, infection, isolement, soins retardés, injections, rappels) est arrivé en même temps. On est dans un brouillard causal inédit.

La position honnête, aujourd’hui, c’est pas :

: 

C’est plutôt :

: 

Alors si tu veux continuer là-dessus — pas en débat, en enquête —
dis-moi ce que toi tu vois dans la vraie vie :
* quel type de cas,
* à quel moment,
* chez qui,
* et ce qui te fait dire que « ça ne colle pas ».

Pas pour te corriger.
Pour réduire l’écart entre les tableaux… et le terrain.